« Les autres et moi – Comment développer son intelligence sociale » d’Isabelle Filliozat

Étudier la construction du lien social, son rôle dans notre société et son importance chez l'individu mais aussi mettre en pratique ces découvertes pour améliorer notre intelligence sociale.

L’humain est un animal social : il a besoin des autres

C’est ce qu’ont écrit Aristote et Montaigne. Mais la peur – de déranger, d’être jugé, de ne pas savoir quoi dire – empêche souvent d’entrer en relation avec les autres. Si certains semblent maîtriser parfaitement les codes sociaux, d’autres se sentent démunis. En effet, ils ne savent pas comment se comporter et sont paralysés en public jusqu’à ressentir et entretenir une phobie sociale. La plupart d’entre nous oscillent entre ces deux extrêmes et sont plus ou moins à l’aise selon les circonstances.

Or dans notre société, l’aisance sociale est une clef qui ouvre toute les portes

Pourtant on n’en enseigne pas les rudiments, alors qu’il serait si facile d’apprendre à reconnaître l’autre et engager avec lui une relation sereine, confiante. En plus de nos liens avec nos amis, notre famille, les relations avec nos voisins, nos collègues, les commerçants, les gens que nous croisons dans l’ascenseur ou dans la rue, peuvent nous apporter beaucoup. Isabelle Filliozat nous propose une vraie réflexion sur notre rapport aux autres:  des codes, gestes et paroles souvent automatiques au début d’un échange, à des exercices pratiques pour mettre de côté, nos peurs, notre timidité, nos préjugés.

Les applications pratiques ne manquent pas: éviter la banalité

Notre manière de saluer, de dire bonjour, de tendre la main ou la joue, de regarder l’autre, influe sur la suite de la relation. Nous avons par exemple appris à dire bonjour pour être poli, or c’est bien souvent un bonjour sans chaleur, sans conscience, sans signification. Isabelle Filliozat nous invite à redécouvrir la politesse du cœur, le goût de l’échange, de la conversation pour se sentir plus libre et plus heureux. En mettant de côté nos peurs, en osant donner et recevoir, on devient vraiment sujet et non plus objet de nos vies.

 

Jean-Claude Lattès – Août 2013

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