« L’âge de la résilience » de Jérémy Rifkin

L'ère du progrès doit être remplacée par l'ère de la résilience.

L’auteur accuse nos modes de vie basés sur le progrès et l’efficience.

Nous en sommes arrivés à penser  que la nature n’était qu’une réserve de ressources, une friche, et que la seule façon de valoriser cette nature était que l’homme se l’approprie et la travaille. Mais cette extraction, cette exploitation, cette privatisation, se sont faites au prix du changement climatique et de la sixième extinction de masse. En un temps record, nous avons puisé dans toutes les sphères de la Terre – atmosphère (l’air), hydrosphère (l’eau), lithosphère (le sol), biosphère (les organismes vivants) – en vue d’augmenter le niveau de satisfaction des sociétés.

L’efficience a été le bâton magique de l’âge du progrès, et de l’ère capitaliste.

Au cours des deux derniers siècles, notre espèce humaine a capté une part toujours plus massive de ce que produisait la Terre. Il y a un siècle, 85 % de la surface de la planète n’avait pas été modifiée par les humains. Aujourd’hui, c’est moins de 23 % . Pire : un tiers du sol arable s’est dégradé au cours des quarante dernières années et les scientifiques nous disent qu’il ne nous reste que soixante ans de cette terre végétale pour nourrir la population humaine mondiale.

Lutter contre le changement climatique

C’est un combat de longue date pour Jeremy Rifkin, 76 ans, au travers de nombreux livres, de conférences et d’actions très suivies à travers le monde. Ce spécialiste de la prospective est issu d’une famille juive russe immigrée au Texas, mais il grandit dans le sud-ouest de Chicago. En 1988, Jeremy Rifkin rassemble les scientifiques du climat et les militants écologistes de 35 pays à Washington pour une première réunion du mondiale sur les effets de serre.

Ne jamais abandonner

Telle est l’obsession de Jeremy Rifkin, essayiste américain, spécialiste de prospective (économique et scientifique).

19 Octobre 2022- Les liens qui libèrent

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