Edito
Pourquoi donc cette phrase dans cet éditorial ? Parce que les évènements et le contexte actuels mettent en relief le besoin de replacer l’actualité dans l'histoire et donc de prendre du recul. Et pour pouvoir prendre du recul, quoi de mieux que la culture, la connaissance, les livres, sous n’importe quelle forme ?
L’auteur déclarait dans son discours, lors de la réception de son prix Nobel que les écrivains lui « ont fait explorer les abîmes de l'humain, admirer ses prouesses et s'horrifier de ses égarements. Ils furent les amis les plus serviables, les animateurs de sa vocation, et il a découvert dans leurs livres que, même dans les pires circonstances, il reste de l'espoir et qu'il vaut la peine de vivre, ne serait-ce que parce que sans la vie nous ne pourrions lire ni imaginer des histoires. ».
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Faits saillants du mois écoulé
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Formation animée : « Renforcer votre mémoire » pour des élus locaux |
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Le rire, c’est du très sérieux pour l’entreprise : week-end de formation récent à Frontignan |
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Réécriture en cours de l’ouvrage « Programmez votre réussite » |
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Réflexions du mois
Jeunes, vieux
Créateur à 15 ans, dirigeant de société à 90 ans. Jordan Casey, jeune irlandais de 15 ans, a déjà créé deux sociétés. Son jeu pour iPhone « Alien Ball vs Humans » se classe en tête des ventes de la plateforme irlandaise d’Apple. Ses parents croient à une plaisanterie quand leur fils est invité à prendre la parole dans une conférence internationale. Lui d’ordinaire si timide, toujours rivé à son écran d’ordinateur, disserte sur sa passion pour la programmation informatique devant des centaines d’inconnus. Jacques Bosseville, plus de 90 ans, médaille d’or du concours Lépine 2011, a inventé la draisienne pour seniors : le WellPedy. Appareil qui ressemble à une trottinette, qui permet en étant assis de se déplacer facilement dans une maison.
Ces 2 exemples, parmi tant d’autres, prouvent encore une fois que les limites sont dans nos têtes. Non seulement la valeur n’attend pas le nombre des années et surtout n’a rien à voir avec le nombre des années. Il y a une différence entes les âges chronologique (notre état civil), biologique (l’état de notre corps), psychologique (notre état d’esprit).
Seul importe ce que l’homme pense : il a toujours raison
Cet en-tête n’est pas pour provoquer mais simplement pour renforcer une évidence. Il n’y a pas d’égalité homme-femmes. Tout le monde le sait : inégalité de situation, inégalité salariale, inégalité de progression, inégalité de condition, inégalité en politique (la parité n’existe pas vraiment )…Nous fêtons le 70è anniversaire du droit de vote accordé aux femmes en France.
Le but de ces lignes est de faire part de mon constat. Dans toutes les réunions ou formations auxquelles je participe et qui impliquent une réflexion sur soi : coaching, pédagogie, développement personnel, bien-être en entreprise, les hommes sont très largement minoritaires. J’ai l’impression de réentendre cette phrase jadis prononcée par un homme célèbre : « les femmes, cela s’occupe des enfants ».
Et si les hommes avaient tort d’être absents. C’est vers cette piste que j’avancerai, extrapolant les réflexions du scientifique Henri Laborit, pour qui, s’impose à tous une remise en question. « Tant qu'on n'aura pas diffusé très largement à travers les hommes de cette planète la façon dont fonctionne leur cerveau, la façon dont ils l'utilisent et tant que l'on n'aura pas dit que jusqu'ici cela a toujours été pour dominer l'autre, il y a peu de chance qu'il y ait quoi que ce soit qui change. » cette citation est extraite du film « Mon oncle d'Amérique ».
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Ils ont dit à propos…
… de la formation Management
Daniel ROCCI, Responsable logistique, Marseille, Formation suivie en 2015
Rappel et précision : les témoignages cités sont récents, spontanés et diffusés avec l’accord des auteurs. Ils sont agréables à recevoir, à partager et donnent des éclairages brefs sur un vécu. Ils témoignent d'une progression liée à la pédagogie et surtout à l’implication de ceux et celles qui veulent avoir un résultat.
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Lu pour vous
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Le test du Marshmallow.
Quels sont les ressorts de la volonté ?
de Walter Mischel – Editions JC Lattès 2015
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Savez vous que les bonbons ont servi de support à de très sérieuses études américaines en psychologie ? En effet, dans les années 60, le professeur Walter Mischel de l'université de Standford a mis au point un test pour mesurer la capacité d'un groupe d'enfants de 4 ans à résister à leurs pulsions. Lors d'un test, on a donné le choix à des enfants : soit manger un marshmallow tout de suite, soit attendre et en obtenir deux plus tard. Que décideront-ils ? Avec quelles conséquences sur le reste de leur vie ? On a revu ces enfants 12 à 14 ans plus tard, en pleine adolescence et les résultats ont montré que les enfants qui avaient montré la plus grande aptitude à maîtriser leur envie de dévorer le bonbon tout de suite étaient plus patients, plus sûrs d'eux- mêmes, plus capables de gérer le stress, plus confiants et dignes de confiance. ils prenaient aussi davantage d'initiatives et se lançaient dans des projets plus facilement que les enfants qui avaient mangé leur bonbon tout de suite. Fait remarquable : ils étaient aussi de bien meilleurs élèves et avaient des résultats aux examens d'entrée à l'université de 20 % supérieurs à ceux qui n'avaient pas su, à quatre ans, se maitriser.
Walter Mischel a prouvé que savoir attendre est une compétence critique pour réussir sa vie. Mais est-ce inné ou peut-on l'améliorer ?
Dans son livre révolutionnaire, le docteur Mischel résume plusieurs décennies d'études et de tranches de vie fascinantes, afin de cerner les ressorts de la volonté et d'en identifier les mécanismes mentaux. Il montre comment les mettre en application au quotidien pour suivre un régime, arrêter de fumer, tourner la page, prendre de grandes décisions ou préparer sa retraite. Par son impact profond sur nos pratiques parentales et éducatives, sur les politiques publiques et sur notre santé (résister aux tentations par exemple), Le test du marshmallow changera votre point de vue sur ce que nous sommes et sur notre devenir.
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Vous m'avez manqué , Histoire d'une dépression française
de Guy Birenbaum – Editions Les Arènes 2015
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« Je n’ai aucune idée du moment où « ça » m’a rattrapé. Je me souviens d’une grande lassitude, de larmes qui coulent, comme par inadvertance. Puis de nuits trempées de sueur, de douleurs au dos, au ventre ; du coeur qui s’emballe. Un matin, j’ai été incapable de me lever ».
L’auteur n'est pas le premier écrivain à raconter sa dépression : William Styron, « Face aux ténèbres », et Philippe Labro, « Tomber sept fois, se relever huit », l’ont déjà exprimé ». Mais il se distingue des deux autres par le métier qu'il exerçait au moment de sa chute : caricature du geek, il travaillait en effet dans le virtuel. Il était déconnecté du réel. Il s'occupait d'un site d'informations continues, tenait un blog quotidien, rendait compte de l'actualité d'Internet sur Europe 1, surfait sur la toile et sur les réseaux sociaux, tweetait à s'en briser le pouce, ne s'exprimait plus que par sms, habitait plus le Web que sa maison de pêcheur, en Normandie. Il avait fini par oublier ce qu'est la vraie vie et par négliger les siens : sa femme et ses filles. Il avait même fini par s'oublier lui-même.
Alors, à l'automne 2013, la sanction n'a pas tardé. Arrêt sur image. Le trou. La ligne jaune dépassée. Comme on le dit des alpinistes, Guy Birenbaum a dévissé.
« Vous m'avez manqué » est le journal de sa dépression (il parle aussi de "birn-in") et de sa lente renaissance à la vie. Le moteur redémarre. Il toussote à l’occasion, mais il ronronne à nouveau. Il faut le bon psy, des médicaments, de l’amour, de l’amitié aussi.Mais « ça » repart. Aujourd’hui, il a retrouvé le goût des autres, celui des projets, l’envie. Et surtout une juste distance. On va mieux. Pas « moins mal », mieux.
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